Jean Perrigault expose à l’Hôtel de Ville jusqu’au 2 août.
Depuis quelques années, l’artiste se consacre entièrement à la « Nature Morte Académique ». Libéré de ses obligations professionnelles liées à des responsabilités dans l’élaboration et la construction mécanique des moteurs de Formule 1 (Ferrari, Honda, Mercedes), il se voue avec bonheur, en dehors des modes et de la modernité, à sa passion des objets et de la nature dans toute leur originalité. Il peint très lentement et l’immobilité des choses lui convient pleinement. Dans l’atelier, la lumière ne change jamais, il est en permanence confronté avec son sujet qu’il exécute avec lenteur et minutie avec le souci permanent de le rendre avec un maximum d’harmonie. C’est une discipline exigeante que celle de la « nature morte » où la recherche du raffinement et de la pureté est une poursuite sans fin et difficile à atteindre.
L’art ne veut pas la représentation des choses, mais la belle représentation des choses. C’est pourquoi il est un admirateur inconditionnel des peintres flamands et hollandais qui font partie du « siècle d’or » néerlandais, avec une prédilection particulière pour Veermer et Rambrandt. Son plus grand plaisir est de peindre » l’ordinaire » qu’il veut rendre beau et agréable. La couleur, la transparence et la luminosité sont une recherche constante dans ses toiles. Faire naître la fraîcheur et la lumière voilà son but.